Bataille de Regensburg

Le 23 avril 1809

Après la bataille d'Eckmühl (22 avril), l'archiduc Charles effectue sa retraite vers Regensburg (orthographié également Ratisbonne) pour passer sur la rive nord du Danube. La ville avait été prise à la garnison française (65° de ligne, colonel Coutard), laissée par Davout lors de son recul sur Teugn (19 avril), par le corps de Kollowrat le 21 avril. Napoléon, dont l'idée reste la marche sur Vienne, tient à s'emparer de Regensburg et à ne faire suivre l'archi­duc que par un corps d'observation (Davout). Celui-ci sera aidé pour la prise de la ville par le corps de Lannes (composé justement des deux divisions, Gudin et Morand, retirées au corps de Davout quelques jours plus tôt). Le 23 avril, dès la pointe du jour, la cavalerie française se porte en direction de Regensburg. Elle est chargée par la cavalerie autrichienne qui protège la retraite de son armée. Celle-ci achève de se replier par le pont de pierre, sauf le corps de Lichtenstein qui franchit le fleuve sur un pont de bateaux. Kollowrat forme l'arrière-garde. Lannes s'avance à droite avec ses deux divisions et détruit le pont de bateaux à coups de canons. À sa gauche, Davout pousse les siennes (Friant et Saint-Hilaire) qui arrivent aux portes de la ville. L'artillerie française fait une brèche. Les grena­diers de Lannes l'escaladent et pénètrent dans la ville dont ils ouvrent les portes. L'armée autrichienne peut continuer sa retraite sous la protection de Kollowrath.

 La prise de Regensburg marque la fin de la « bataille des cinq jours » (Teugn, Abensberg, Landshut, Eckmühl, Regensburg : 19-23 avril).

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