Bataille d'Orthez

Le 27 fevrier 1814

Wellington, ayant décidé de contraindre Soult à s'éloigner de Bayonne pour que ses propres troupes puissent investir cette place, poussa, à partir du 14 février, le gros de ses forces vers sa droite en direction d'Hasparren, Saint-Palais puis Sauveterre­. Il atteignit son objectif, car le duc de Dalmatie, suivi par Beresford vers Peyrehorade, se voyait débordé sur sa gauche par Hill qui s'assurait successivement le passage de la Bidouze, de la Saison et du gave d'Oloron. Le 25, Soult réunit ses 32 000 fantassins et 3 000 chevaux - sans tenir compte des effectifs restés à Bayonne - sur la rive droite du gave de Pau à Orthez, alors que l'Anglais regroupait ses hommes devant cette ville. Le 27 février au matin l’armée impériale se trouvait alignée le long des crêtes par­courues par la route venant de Dax - dans l'ordre : les divisions Taupin, Rouget, Darmagnac et Foy, avec celle de Villatte en réserve - tandis qu'Harispe surveillait le gave en ville et en amont. Hill était au sud en face de cette der­nière, tandis que les autres troupes, arrivant de Peyreho­rade ou des gués de Bérenx, débouchaient par Baigts dans l’intention d'attaquer la position française. A gauche, avançaient sur Saint-Boes Cole, Dalhousie et Vivian, et à droite Picton, Clinton et Somerset, le contingent présent de la division légère étant conservé par Wellington auprès de lui au camp romain. Commencée à 9 heures, la tentative britannique fut arrêtée partout, en particulier à l'entrée est de Saint-Boes. Un nouvel effort, entrepris vers midi avec la participation de la plus grande partie des unités, fut enfin couronné de succès contre la droite française et la division Foy,privée de son chef blessé. Dès lors, toute la ligne céda et se retira en désordre en direction de Sallespisse sous la couverture de Villate d'abord, puis d'Harispe; ce dernier avait été surpris sur sa gauche par des troupes de Hill pas­sées au gué de Souars. La retraite fut difficile et coûteuse pour Soult dont les unités ne purent se rallier à la nuit que derrière le Luy de Béarn à Soult-de-Navailles, sur la route de Saint-Sever; sa perte fut de 4 000 hommes, dont 1 400 prisonniers, celle des Britanniques dépassant 2 000 hommes, leur général en chef lui-même étant légère­ment blessé.

France en 600 points France en 900 points
Angleterre en 600 points Angleterre en 900 points
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Scénarios historiques