Bataille d'Austerlitz

le 2 décembre 1805

Après la capture de Vienne, Napoléon concentre ses troupes au nord de la ville. Il cherche à vaincre séparément ses ennemis qui disposent de forces supérieures aux siennes.

Le tsar de Russie et l’empereur d’Autriche sont présents et imposent leur plan de bataille au généralissime Kutuzov. Le 28 novembre 1805, ils mettent leur armée en marche pour couper les lignes de communication de la Grande Armée avec Vienne et la France. Napoléon encourage leur manœuvre en présentant un flanc droit très faible. Lorsque les alliés atteignent Austerlitz dans la matinée du 1er décembre, ils décident alors de faire porter leurs efforts sur ce secteur dégarni.

A l’aube du 2 décembre, l’attaque commence. Les Français résistent grâce à l’arrivée des troupes de Davout (8 000). Vers 9 heures du matin un tiers de l’armée alliée est engagée dans ce secteur et d’autres unités se déplacent pour le rejoindre à travers les collines de Pratzen. Sur l’aile gauche française, Lannes et Murat tiennent bon.

C’est le moment que choisit Napoléon pour refermer son piège. Au centre, Soult s’empare des hauteurs de Pratzen et coupe en deux le dispositif allié. Le corps de Bernadotte s’engouffre dans la brèche ainsi ouverte et se dirige vers l’est malgré la contre-attaque de la garde russe, qui est repoussée par des tirs à bout portant d’une artillerie française démasquée au dernier moment. L’aile droite russe, commandée par Bagration résiste aux assauts de Lannes et Murat jusqu’à ce que Bernadotte l’enveloppe par le sud.

Pendant ce temps les troupes alliées qui attaquait Davout se trouvent prises à revers par Soult. Encerclées, elles tentent de s’enfuir en traversant les lacs gelés au sud. Mais la glace, fragilisée par les tirs de l’artillerie française, se brise et provoque de nombreuses noyades.

Les pertes totales de l’armée austro-russe sont quatre fois supérieures (36 000) à celle de l’armée française (moins de 10 000). Déjà affaiblie par ses pertes lors de la campagne d’Allemagne (Ulm), l’Autriche capitule. La Russie et la Prusse se préparent pour une nouvelle campagne.

 

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