Le week-end du 15 février 2003 est à marquer d’une pierre blanche pour le club du CST. En effet, 3 membres du club se sont rendus à Bruz ( prononcer Bru ) dans la grande «  banlieue »  Rennaise pour présenter aux joueurs des « Hussards d’Isengard », la règle de jeu d’histoire que nous pratiquons ici, à Toulouse, à savoir «  La Grande Armée ».

Ce n’est pas tant le fait d’avoir parcouru 1500km qui justifie l’attribution d’une « pierre blanche », mais plutôt l’accueil qui nous a été fait. Gentillesse, humilité et sens de l’hospitalité sont les mots forts de ce week-end. Merci donc à Pascal JANNIC pour son sérieux, sa courtoisie et son intérêt porté à LGA ; merci à Didier GUILLAUME pour son humour et ses conseils de bricolage de tous ordres ( ainsi que sur le comportement à avoir si on visite la Grèce ! ) ; merci à Patrick AUFFRET pour avoir fait le lien entre les deux clubs et pour nous avoir ouvert sa maison ( et fait partager son beurre demi sel !). Merci aussi à David LEDRICH , Pascal DUMAT et Philippe DUMAS pour leur curiosité et amabilité. Sachez que vous êtes tous les bienvenus à Tournefeuille, nous ferons tout pour vous rendre la pareille mais cela risque d’être ardu !

Merci à vous !            LG

Tout d’abord je tiens à remercier nos amis rennais pour leur accueil, il fut très chaleureux et cela nous a profondément touché.

En ce qui concerne la partie que j’animais il s’agissait de la bataille des Arapiles qui opposait une équipe anglo-alliée (Guillaume et moi-même) à une équipe française (Pascal et Patrick).

Le terrain était très montagneux et obligeait le français à attaquer. Lors de l’établissement du plan je suggérais à Guillaume qu’un joueur vicieux attaquerait en pince en négligeant les objectifs centraux qui étaient trop évidents mais comme il s’agissait d’une initiation nous avons opté pour un déploiement standard avec une défense centrale. Mal nous en a pris car le français a effectué une attaque en pince ! Et comme nous avons découvert ses intentions qu’au 3^ème tour (sacré brouillard de guerre) il était trop tard pour inverser la tendance. La division de la Garde anglaise était en réserve et a pu boucher le trou mais la "furia francese" était trop importante (sans compter celle des polonais de la légion de la Vistule !).

Moralité après bien des combats sanglants les français ont pris leurs 2 objectifs obtenant une victoire autant méritée que logique.

Pour l’anecdote nous avions décidé au début de la partie d’envoyer la division espagnole occuper l’objectif d’attaque qui était au centre, en fait nous pensions qu’elle allait se trouver sur l’axe d’attaque adverse et qu’elle allait par son sacrifice retarder l’avance ennemie. Que ni ni, en fait il n’y avait rien en face et ils ont tenu leur objectif donnant l’illusion au joueur anglais qu’il allait gagner la partie, mais le général d’armée français avait une division en réserve et dès qu’il a pu constater que ses attaques latérales se déroulait convenablement, il a changé les ordres et a envoyé la division reprendre la colline ce qui fut fait manu militari et accentua le désarrois anglais !