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La carte du terrain
utilisée lors de la reconstitution de la bataille de Montmirail 1814. Les
Français se déploient autour de Marchais et de Haute Épine. Le ruisseau à
l’ouest de Marchais est guéable mais est bordé de végétation qui désordonne
le mouvement (v1). Les Russes de Sacken arrivent de l’ouest et se déploient
autour de Viels Maisons tandis que les Prussiens de York arriveront par
Viffort et devront passer par les ponts car le cours d’eau est non guéable.
Les objectifs des Russes sont de prendre Haute Épine et de pousser vers
Marchais. Les objectifs des Prussiens sont de prendre Fontenelle et de
pousser sur Plenois. Les Français doivent tenir Haute Épine, Plenois et
Marchais jusqu’à l’arrivée des renforts avant de prendre l’offensive. |
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Vue du déploiement français. Le
dispositif de défense à gauche de Marchais, à droite de Plenois et au centre
de Haute Épine. Les Français ont adopté pour une défense en avant pour
ralentir les Russes le plus longtemps possible espérant l’arrivée des
renforts. |
Le déploiement de la droite
russe pour l’attaque du plateau au sud de Haute Épine. |
Le déploiement à l’aile gauche
des Russes pour l’attaque de Haute Épine. À noter le corps de cavalerie
russe sur la gauche du déploiement pour couvrir l’avance sur l’objectif. |
Le Russe Sacken devant le
village de Viels Maisons donnant l’ordre d’avancer à ses troupes. |
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L’aile droite russe s’avance
vers le plateau défendu par les Marie-Louise du Général Ricard. |
L’aile gauche russe s’avance
aussi mais ils doivent former les carrés en prévention d’une intervention de
la cavalerie française. La cavalerie russe devra donner à fond pour
contrôler le terrain et donner à l’infanterie le temps d’appuyer leur
attaque sur Haute Épine. |
La cavalerie russe s’avance
pour protéger leur aile gauche. Napoléon a dépêché les deux régiments
disponibles de la garde : les lanciers polonais et les dragons de
l’Impératrice. Ces derniers auront beaucoup de travail à faire jusqu’à
l’arrivée des renforts. |
Les Uhlans russes ont chargé en
masse et ont repoussé les lanciers polonais qui se sont reformés sur les
arrières. Ici les Russes ont joué de prudence et ils n’ont pas exploité leur
premier succès. Les dragons sont alors montés en première ligne et
s’apprêtent à charger les Uhlans à leur tour. |
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Les Russes, par un mouvement
tournant sur la gauche française, s’emparent du plateau au sud de Haute
Épine. Un régiment français recule et doit refuser sa gauche devant la
pression des Russes qui s’avancent. |
Les Français sont repoussés en
bas du plateau devant Marchais et l’artillerie est maintenant menacée.
Ricard se porte sur ce point et tente de rallier ses Marie-Louise durement
éprouvés. |
Les Marie-Louise, malgré leur
galanterie au combat, ne peuvent résister au nombre et se débandent vers
Marchais. Le plateau est maintenant aux mains des Russes et l’artillerie
française à bien du mal à s’esquiver. Ils s’enfuient malgré tout en y
laissant deux canons et ne se rallieront que plus au nord vers Plenois
lorsque l’Empereur lui-même les interpellera pour se les rallier à lui. |
Quelques heures après le début
de la bataille, le Prussien York se décidera à commettre quelques éléments
d’infanterie supportés par de l’artillerie pour tenter de prendre Fontenelle
sur la droite française. |
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Napoléon a dirigé l’artillerie
à cheval de la garde pour supporter son aile droite à Haute Épine.
Précédemment, l’infanterie russe a fait plusieurs attaques sur le village
mais étant mal coordonnées, celles-ci ont échoué. Ensuite, le retour
d’unités de cavalerie française sur cette aile a de nouveau forcé quelques
régiments à se former en carré. |
Les Prussiens occupent
Fontenelle sans opposition et menaceront le flanc droit français si ceux-ci
décident de pousser plus avant lorsque d’autres unités prussiennes
arriveront. |
Sur l’aile droite française, au
nord de Haute épine, la cavalerie de la garde pousse à fond et charge à
outrance le corps de cavalerie russe. Il faut en finir rapidement puisque
les Prussiens s’approchent déjà dangereusement vers Plenois. Malgré les
pertes et la fatigue, les dragons de l’Impératrice et les lanciers polonais
sont à la hauteur de leur réputation. Les cavaliers Russes se sont battus
avec acharnement et sont restés menaçants durant la plus grande partie de la
journée. |
Les Russes se préparent pour
donner l’assaut final sur Haute Épine avant que les renforts français
n’arrivent. Ils menacent Haute Épine par deux attaques simultanées en
tenaille, l’une par le sud et l’autre par l’ouest. |
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Le général Ricard s’enferme
dans Haute Épine avec ses dernières forces pour tenter de résister aux
assauts russes. Il y a de l’espoir car Napoléon lui a fait savoir que des
réserves venaient finalement d’arriver à Marchais et à Plenois. |
Les Russes se massent pour un
nouvel assaut sur Haute Épine appuyés par leur artillerie. Ils doivent
tenter d’en finir avec la résistance acharnée de Ricard avant que les
nouveaux renforts français ne se fassent sentir dans ce secteur. |
Les réserves françaises
arrivent enfin. Ici, l’artillerie à pied de la garde, les belles-filles de
Napoléon, se place en batterie pour bombarder les Russes qui se tiennent sur
le plateau en face de Marchais. La cavalerie de Nansouty est aussi arrivée
et est dirigée vers ce même plateau pour en chasser les Russes. |
Enfin les renforts commencent à
arriver. Napoléon dirige les régiments de la jeune garde sur Fontanelle pour
y chasser les Prussiens. Après quelques échanges, les Prussiens cèdent le
village et retraitent vers la ferme fortifiée de Rozoy Bellevalle dans
l’espoir que York y enverra des renforts. Hélas pour eux, York ne commettra
pas d’autres forces dans ce secteur et le combat prussien se terminera par
cette dernière action. |
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Après l’échec de la
dernière attaque russe sur Haute Épine, Napoléon lance ses chasseurs de la
garde sur le plateau en face de Marchais pour en déloger les Russes. Avec
l’effort combiné de l’artillerie de la garde et des charges des carabiniers,
le moral des Rrusses cède enfin et ceux-ci se replient vers Viels Maisons. |
Par une résistance
héroïque, les Marie-Louise du général Ricard ont permis de conserver le
village de Haute Épine. La jeune garde a repris Fontenelle et les chasseurs
de la vieille garde supportés par les Carabiniers à cheval ont repoussé les
Russes jusque vers Viels Maisons. |