La bataille d'Essling, les 21 et 22 mai 1809

 

Cette simulation, partie en double avec un budget de 900 points et en 4 heures de jeu, a été réalisé le 29 juin 2003 à Tournefeuille avec la règle LGA.

Composition des équipes :

France :          .        Napoléon, Masséna et Réserve (sauf St Sulpice) : Laurent Groscolas.

·       Lannes et St Sulpice  : François Prevedello.

Autriche :       .       Charles, Réserve et Cavalerie : Gustave Martinez.

·       von Rosenberg et von Hiller  : Didier Fauvel.

(Liste d'armée française ; Récit historique; Liste d'armée autrichienne)

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Objectifs :

Ø      Breifenlee vaut 15 points. (2/3/3 c1 v10 et Mouvement de groupe autorisé)

Ø      Aspern vaut 18 points. (2/3/3 c1 v10 et Mouvement de groupe autorisé)

Ø      Essling vaut 18 points. (2/3/I c1 v5 et pas de Mouvement de groupe)

L’Autriche n’a pas de Ligne de communication et la France perd automatiquement si elle perd sa Ligne de communication, sinon les 2 parties marquent les points en fonction des objectifs occupés et des pertes infligées.

Particularités :

-         Les troupes françaises ne peuvent pas dépasser le milieu de la table avant le 3ème tour de jeu.

-         La Réserve autrichienne (Cavalerie et Grenadiers) ne rentrent qu’à partir du 3ème tour.

-         Le Danube est impassable.
Plan Vue d'ensemble Vue position française Vue position autrichienne
L'autrichien a décidé de grouper l'attaque du 4° et 6° corps sur Aspern. Déploiement français Le 4° corps est découvert.
La division Dedovich s'est déporté au maximum sur sa gauche afin d'essayer d'y entraîner le corps de Lannes Les corps autrichiens se mettent en place. Les autrichiens partent à l'attaque d'Aspern.
Napoléon plutôt que d'aider sa gauche demande à Lannes de prendre Breifenlee, mais l'autrichien découvre sa véritable attaque. Toute la réserve autrichienne rentre au 3ème tour et se prête à se ruer sur Essling. Lannes reçoit un contre-ordre et demande à ses divisions de bifurquer sur Essling.
Le combat fait rage à Aspern. Les autrichiens réussissent à repousser les français et pénètrent dans le village, mais la contre-attaque de la cavalerie de réserve permet de stopper cette avance. L'infanterie française reprend le village partiellement.
Les cuirassiers français viennent buter contre leurs homologues autrichiens. Chaque brigade prend le dessus mais les grenadiers autrichiens viennent aider leur cavalerie et la division de St Sulpice part en déroute. La division de grenadiers d'Aspre se met en position pour protéger le flanc droit de l'avance autrichienne. Elle subit le choc de l'ensemble du corps de Lannes et se retire avec de nombreuses pertes mais permet à la division de Lindenau de pénétrer dans Essling.

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Conclusion

Tout s'est joué sur la stratégie employée, l'autrichien a décidé de concentrer son attaque sur un seul point, Aspern, mais en fait c'était une vraie/fausse attaque car l'objectif réel était Essling et la ligne de communication française. Le français a été perturbé par l'attitude adverse et par sa rapidité d'intervention, il n'a pas su quelle attitude adopter.

Quand le français a vu que l'autrichien massait toute ses troupes sur Aspern il a pensé que la réserve allait suivre la même voie, il a donc décidé de compenser cette perte par la prise du village de Breifenlee. Il a été surpris par la concentration de l'attaque sur Essling et a du faire un changement à ses troupes afin d'arrêter l'avance autrichienne.

Essling a été pris sans difficulté par les grenadiers autrichiens (il avait été abandonné !) mais chaque combat sur le champ de bataille a été rude et l'autrichien n'a eu, souvent, le dessus que grâce à son surnombre ponctuel.

Les Vainqueurs : Autriche Les Perdants : France
Didier et Gustave Laurent et François

+15 (pertes françaises)

+33 (2 objectifs : 1 en attaque et 1 en défense)

= 48 points

+6 (pertes alliés)

+0 (0 objectif)

= 6 points
Différence = 42 points ; Victoire Autrichienne 8 / 2.